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Moins, mieux, autrement… tel devrait être le triptyque fondateur de la politique énergétique hexagonale. Et ce, d’autant que la loi de transition énergétique a inscrit comme base légale une baisse de la consommation énergétique de 50% d’ici 2050, une diminution de la part du nucléaire dans le mix électrique à 50% d’ici à 2035 (contre 75% aujourd’hui) et une augmentation de la part des énergies renouvelables.
En 2020, sur 27 pays européens, seule la France n’avait pas atteint ses objectifs en matière de développement des énergies renouvelables ! Contre vents et marées, nombre de candidats à l’élection présidentielle souhaitent relancer le nucléaire en construisant de nouveaux réacteurs atomiques ; et ce malgré l’échec du réacteur EPR de Flamanville dont le coût est passé de 3,3 milliards à 19,1 milliards d’euros selon une estimation de la Cour des Comptes.
Sans débat ni évaluations sérieuses, une équation impossible est en passe d’advenir. Baisser la part du nucléaire en diminuant notre consommation énergétique tout en augmentant la part des énergies renouvelables nécessiterait… la construction de 6 à 14 réacteurs nucléaires. Équation d’autant plus étrange que la France dispose de capacités de production électrique de base totalement surdimensionnée par rapport à la demande. En 2019, la production hexagonale s’est établie à 536 TWh pour une consommation domestique de 473 TWh, soit une surproduction égale à la production d’une dizaine de réacteurs nucléaires.
Il y a urgence à mettre réellement en œuvre une politique de sobriété énergétique en partant du principe que la seule énergie qui ne pollue pas est celle qu’on ne consomme pas.